Dîners REI
Dîners d'entrepreneurs
Ont eu lieu:
- 17 novembre: financer sa croissance à l'international (voir)
- 23 juin: Cession, LBO ou entrée en Bourse: comment optimiser votre valeur de sortie?(voir)
- 31 mars: Relations entre investisseurs et Business Angels: comment cela fonctionne, comment les faire collaborer? (voir)
- 16 novembre 2010: A la recherche du "bon" financement: critères, sélection, chausse-trapes... (voir)
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17 novembre 2011
Comment financer sa croissance à l'international?
Il est 19h ce 17 novembre quand arrivent les premiers invités au Cercle de l'Union Interalliée à Paris. En tout, ils seront une quarantaine, majoritairement des entrepreneurs, à participer à ce quatrième dîner-jeu de rôle organisé par le groupe relation entrepreneurs et investisseurs de PME Finance. Cet événement a été une nouvelle fois l'occasion pour chacun d'entre eux de rencontrer ses pairs et de dialoguer avec sur des thématiques communes.
Comment financer la croissance de son entreprise à l'international? Voilà la problématique qui a tenue en haleine les commensaux du Cercle. A l'instar des dîners précédents, quatre entrepreneurs-témoins sont passés de table en table pour débattre avec leurs homologues des enjeux qui sous-tendent cette question. Conquérir les marchés étrangers n'est pas affaire aisée. Le choix du mode de financement, le choix du type d'investissement, la maîtrise des risques et des coûts... La question posée déborde du seul enjeu du financement. Une kyrielle de facteurs rend l'affaire plus complexe: la volatilité des taux de change, le manque de connaissance des éventuels partenaires locaux, les habitudes commerciales du territoire visé, le contexte administratif, les moeurs... En dépit de ces nombreuses variables et de l'appréhension qui en découle, investir de nouveaux marchés s'impose comme une nécessité à toutes les entreprises aspirant à grandir. Une ETI n'est-elle pas souvent une PME qui a su s'affranchir de ses frontières?
Il existe de nombreux organismes de conseils, d'investissement et d'accompagnement. Mair rien ne vaut l'interaction avec des dirigeants d'entreprises qui ont réussi l'épreuve de l'étranger.
Quatre entrepreneurs-témoins
Les quatre entrepreneurs venus débattre de l'internationalisation de la croissance d'une entreprise narrent à tour de rôle leur histoire.
Bilal Anbari dirige Citi Technologies depuis sa création au mois d'octobre 2009. Spécialisée dans l'ingénierie industrielle et manufacturière, la société réalise près de 60% de son chiffre d'affaire à l'international. La société a ouvert des antennes au Maroc, en Algérie, en Egypte et en Malaisie, et elle est également présente dans différents pays du Moyen à l'Extrême Orient. Quant à son dirigeant, il estime consacrer 80% de son temps aux affaires en cours à l'étranger.
Bilal Anbari, Citi Technologies |
Jean Rauscher est le président d'Yseop, une société éditrice de logiciels. Créée en juillet 2007, l'entreprise dépense un tiers de ses ressources en capitaux propres au développement international, soit un million d'euros. Elle envisage de lancer concrètement ses activités à l'étranger dès l'année prochaine.
Jean Rauscher, Yseop |
Michael Amar est à la tête de IFeelGoods, une plateforme de promotion digitale fondée l'an passé. Il a investit les marchés internationaux quelques mois après la création de l'entreprise. Aujourd’hui, la société est implantée aux USA ainsi qu'en Grande-Bretagne et dépense 30% de son temps au développement de ses activités à l'international, ainsi que 30% de son enveloppe budgétaire. Cet investissement physique et financier lui rapporte 40% de son chiffre d'affaires.
Michael Amar, IFeelGoods |
Miguel Valdès Faura a créé Bonita Soft en 2009, une société dédiée aux logiciels libres pour l'entreprise. Il a commencé à conquérir des parts de marché à l'étranger un an après le lancement de la société. Ces parts de marché représentent actuellement 55% de son chiffre d'affaire. L'entreprise compte 250 clients répartis dans plus de 50 pays.
Miguel Valdes Faura, Bonita Soft |
Un dîner intellectuellement savoureux
Objectif: des rencontres, des conversations fertiles, le tout dans une ambiance informelle sans tartuferies. Quelques-uns des chefs d'entreprises présents ce soir donnent leur avis sur le déroulement de la soirée.
Jérôme Lascombe est le CEO de Hopscotch, une agence spécialiste du web social et des stratégies d’information digitales qu'il a créée en 2000 et récemment fusionnée avec LePublicSystème.
Jérôme Lascombe, Olivier Protard: Think French, act global |
Créateur de la start-up TigerLily, Matthieu Chéreau a été frappé par la diversité des approches. A l'instar de l'investisseur Olivier Protard, il remarque que l'international est contenu dans l'essence même de la stratégie d'attaque des quatre entreprises. Il retient également "l'humilité" et le "pragmatisme" dont font montre ces entrepreneurs internationaux, qualités auxquelles leur succès doit beaucoup.
Matthieu Chéreau: Savoir allier pragmatisme et humilité |
Louis de Lillers est le directeur général d'une start-up dans l'instrumentation médicale, PlugMed. Il s'est réjoui de l'inversion des rôles, à la base des dîners: tous les convives réfléchissent à la problématique posée par l'entrepreneur. Pour le dirigeant d'une société de cinq employés, il est "passionnant" de constater que les questions sont aussi nombreuses que l'on dirige une "million dollar company" mondialisée ou une petite start-up bien localisée!
Louis de Lillers: A chaque niveau de développement son lot de doutes et d'écueils |
Rompre avec la solitude de l'entrepreneur
En conclusion, les quatre protagonistes principaux du dîner ont également fait part de leurs impressions. A l'unanimité, ils confirment la réussite de cette soirée, notant comme Miguel Valdès Faura qu'il est toujours "intéressant d'échanger avec des gens qui ont plus d'expérience", ou comme Bilal Anbari, qu'il est important de "vider son sac" pour se soulager un tant soit peu de la pression qui pèse en permanence sur les épaules d'un entrepreneur. Ce genre de rencontre permet de rompre avec "la solitude de l'entrepreneur" rebondit Jean Rauscher, et de constater que, si les questions sont d'ordre individuel, c'est souvent en collectivité que l'on trouve les réponses.
Les quatre serial-entrepreneurs du diner |
Michael Amar conclut par cette idée qu'il est précieux de s'imprégner des parcours d'autrui pour assurer la trajectoire du sien et Jean Rognetta se réjouit de la fécondité de ces rencontres: "PME Finance est avant tout un forum d'échange et de solidarité pour entrepreneurs, et non un think tank de plus!" s'exclame le président de l'association.
Jean Rognetta: PME Finance, un réseau de peer support |
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23 juin 2011
Cession, LBO ou entrée en Bourse: comment optimiser votre valeur de sortie ?
Le troisième repas de networking du groupe relation entrepreneur/investisseur s'est tenu ce jeudi 23 juin à la Fondation pour la Recherche Médicale. Le groupe a terminé l'année sur un sujet d'envergure: l'exit et son optimisation. Cinq témoins se sont succédés auprès des convives avant de rejoindre la table suivante. Les changements de plats ont dû couper court à des discussions animées qui se poursuivaient entre les tables: la preuve que le sujet a soulevé l'enthousiasme.
Une table d'entrepreneurs et d'investisseurs. |
To exit or not to exit ?
En 2000, Meiosis lance un procédé révolutionnaire de réplication des applications numériques. La demande de continuité des services informatiques est alors croissante; trois géants de l'informatique viennent rapidement frapper à la porte. Le conseil d'administration s'interroge: doivent-ils saisir l'opportunité?
Marc Rougier: l'aventure Meiosis
Vendre ou développer: c'est la question que pose Gilles Babinet (Musiwave). «Quand on vend, ce qu'on touche comme argent est perdu comme capacité à entreprendre», estime le président du Conseil National du Numérique. Marc Rougier joue les contre-exemples: «Un entrepreneur a toujours des capacités, des envies». Après avoir vendu Meiosis, l'entrepreneur toulousain a lancé plusieurs autres projets. Il travaille aujourd'hui sur un nouveau média de curation sociale, Scoop it!, qui commence à prendre son envol.
Marc Le Bozec travaille lui dans les biotechnologies: sa société, Selectis, est la seule au monde à savoir couper et modifier des molécules d'ADN segment par segment. Les opportunités de vente existent, mais Le Bozec a d'autres ambitions: «On veut être un futur acteur du CAC 40», glisse-t-il dans une demi-ironie. Son modèle, c'est le secteur de la chimie au tournant du XXe siècle: une seule matrice technologique était déclinée par la même entreprise dans de très nombreux domaines. Selectis a commencé par la thérapie génique - elle envisage aujourd'hui la production industrielle de carburants. Finalement, la vente est d'abord une question d'état d'esprit... Lorsque l'entrepreneur n'y trouve plus son compte, il sort de l'entreprise pour aller vers d'autres horizons.
Une question de timing
Faut-il prévoir la sortie dès la fondation de la société? Les avis divergent. Gilles Babinet a organisé l'exit de Musiwave 18 mois à l'avance: la communication a été réorganisée pour motiver l'acheteur. Pour lui, il faut toujours voir l'exit au bout du chemin, même si ce n'est pas l'objectif de l'entreprise: il n'y a pas de vendeurs, juste des entrepreneurs, comme le rappelle Marc Rougier. Mais pour lui aussi la question du timing se pose: jusqu'à quand faut-il poursuivre l'aventure en solo?
Gilles Babinet (Musiwave): la sortie en ligne de mire, mais pas comme objectif
«Il n'y a pas de linéarité de croissance: on monte et on descend par décrochage», affirme l'entrepreneur toulousain. Il faut savoir estimer la conjecture et saisir les opportunités. Une vérité qui vaut d'abord pour les start-up et l'informatique, rappelle Jean Rognetta (PME Finance): les petites entreprises industrielles évoluent selon des modèles bien plus réguliers.
A l'alternative vente ou développement, Pascal Chevalier (NetBooster) ajoute une troisième possibilité: l'introduction boursière. Pour lui, l'ouverture aux actionnaires n'est pas un pas vers la cession. «Il faut voir la Bourse comme un élément de gestion de la croissance, absolument pas comme un élément de sortie à court terme»: l'ouverture de capital a surtout permis à NetBooster de gagner en notoriété. Les chiffres sont là pour le prouver: le CA de la société est passé de 5 à 100 millions d'euros depuis 2005. La vente peut alors se faire de manière progressive; s'il le souhaite, l'entrepreneur peut se dégager petit à petit, grâce à la flexibilité de l'actionnariat.
Pascal Chevalier (NetBooster): «la Bourse comme un élément de gestion de la croissance»
Les PME entrent de plus en plus tôt en Bourse aujourd'hui, leur âge moyen est passé de huit à cinq ans depuis 2006. Pour Marc Le Bozec, c'est un très bon signe; c'est ainsi que s'est constituée l'économie américaine.
Le soutien des investisseurs face aux grands groupes
Face à un CAC 40 indétrônable, le président du Conseil National du Numérique déplore le manque d'entreprises de taille intermédiaires (ETI) en France. D'après ses chiffres, 10 % des ETI indépendantes ont disparu entre 2006 et 2009. Les PME se vendent trop rapidement aux grands groupes: la faute à une certaine frilosité économique?
La vente n'est pourtant pas sans risque. Eric Marcellin-Dibon était venu porter un avertissement: après trois ans d'autofinancement, sa société, Microoled, a envisagé le rachat. Une maison-mère a repris la majorité des parts en visant un rachat total ultérieur; mais un an après, elle est revenue sur sa décision. L'entrepreneur garde aujourd'hui des millions en jeu... Heureusement pour lui, la société se porte bien.
Eric Marcellin-Dibon (Microoled) : un revirement de la maison-mère
La question du contrôle de l'entreprise reviendra donc sur toutes les tables. Certaines PME n'ont pas le choix: elles doivent immédiatement s'introduire en Bourse pour disposer d'un capital suffisant. C'est le cas notamment dans le domaine des biotechnologies: Selectis est entré sur Alternext en 2007 pour lever 25 millions d'euros. Pourtant Marc Le Bozec n'a pas perdu le contrôle de sa société: les fondateurs du projet - dont un Business Angel et des fonds d'investissement - ont constitué un «noyau dur» pour maintenir le cap stratégique. Contre un rachat sauvage, l'investisseur peut devenir un allié précieux.
Marc Le Bozec (Selectis): «constituer un noyau dur» |
Après le café, le bilan de la réunion reste nuancé, voire contradictoire. Les approches sont différentes selon les profils, selon les domaines; mais le repas aura permis aux entrepreneurs de confronter leurs opinions dans la bonne humeur. Tous auront avancé dans leur réflexion, chacun à leur manière... Et ils auront surtout appris à se connaître.
Les cinq entrepreneurs du dîner PME Finance: de belles rencontres et de nouvelles solutions |
Pour Gilles Babinet, la réussite d'une acquisition, c'est d'abord un bon relationnel avec le partenaire stratégique. On ne s'en fait pas pour nos convives: les discussions allaient bon train et ont fait circuler les cartes de visite. Le dîner aura aussi permis à de jeunes entrepreneurs de développer leur réseau, et de profiter des conseils de professionnels plus chevronnés.
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31 mars 2011
Dîner de travail sur les relations entre investisseurs et business angels
Le deuxième repas de networking du groupe relations entrepreneurs - investisseurs s'est tenu le 31 mars à la maison des polytechniciens. De nouveau quatre cas d'étude présentés à quarante-quatre invités venus échanger sur la cohabitation entre les investisseurs et les business angels.
Jean-Claude Maurel dirige Medesis, une entreprise de biotech. Particularité : 0 euro de chiffre d'affaires à ce jour, mais 23 salariés, 130 investisseurs privés et une activité entièrement financée par capitaux propres.
Jean-Yves Hepp est le président et fondateur de Unowhy qui développe la première tablette tactile dédiée à la cuisine : QOOQ. Derrière ce livre intelligent, il y a 20 salariés, 3 500 recettes et 100 chefs. Après le lancement du produit, il y a 14 mois, la société affiche un chiffre d'affaires de deux millions d'euros. Grâce à la demande croissante sur le marché de la tablette, Unowhy s'est retrouvé en rupture de stock à Noël 2009 et Noël 2010.
Eric Didier dirige iVidence, une société d'addserver et addnetwork, qui a un pied en France et l'autre aux Etat-Unis. Sur ses 25 salariés, quatre habitent outre-atlantique. Sortie en février 2010, la plateforme génère un chiffre d'affaire de 100 000 euros mensuels.
Vincent Picou propose Squareclock, un éditeur de solution 3D pour l'aménagement de l'espace privé, professionnel et commerciaux. La société consacre 80% de son budget à la recherche & développement, mais ne fait pas de marketing. Avec 26 salariés, Squareclock a réalisé 1,2 million de chiffre d'affaires l'année dernière et vise 2,6 millions cette année.
Conclusion de la soirée par les quatre entrepreneurs invités : de bonnes pistes de réfléxion pour se développer et des questions pertinentes qui donnent envie de discuter plus longtemps qu'un repas.
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16 novembre 2010
Un dîner networking sur le financement des PME
Quarante invités, quatre entrepreneurs et quatre cas d'études pour un repas où l'on ne fait pas que manger. Le premier dîner-networking organisé par PME Finance s'est tenu le 16 novembre 2010 au cercle de l'Union Interalliée à Paris. Un dîner studieux, pour échanger sur des best practices et réfléchir ensemble aux ingrédients de la bonne relation entrepreneurs/investisseurs. Aperçu de l'ambiance, avec les commentaires de Laurent Balayre, entrepreneur et business angel, et l'un des piliers du groupe Relation Entrepreneurs/Investisseurs.
En début de soirée, les quatre entrepreneurs invités —Antoine Châtelain, Bruno Chesnel, Denis Gaultier et Jérôme Greggory— ont présenté à tour de rôle leur problématique de financement. Sans dévoiler la solution retenue. Aux autres convives de suggérer des options
dans un grand brainstorming.
- Jérome Greggory cherche 300000 euros pour racheter une ébénisterie semi-industrielle;
- Antoine Chatelain cherche 500000 euros pour lancer QuelleEnergie.fr;
- Denis Gaultier (Cards Off) a levé 2 millions d'euros et cherche 2,5 millions supplémentaires;
- Bruno Chesnel a racheté le fabricants de pompes agricoles Renson et veut financer une acquisition en minimisant la dilution sans aggraver l'endettement.
Les entrepreneurs vont s'alterner à chaque table, recevant les conseils de leurs pairs et d'investisseurs qui analysent leur situation. «Le mélange de mondes différents, financier, entrepreneurial, juridique, permet d'analyser les problèmes sans tabous», sourit Stéphanie Pelaprat, créatrice du site Restopolitan.com – qui vient de lever 1 million d'euros auprès de business angels très connus.
A chaque changement de plat, les quatre entrepreneurs invités changent de table. Et se retrouvent face à dix nouveaux acteurs du financement des PME (investisseurs, VC, business angels, avocats, banquiers ou autres entrepreneurs). Les suggestions fusent jusqu'au café, où les quatre dirigeants dévoilent la solution à leur problème.
Seul hic, que pointe l'ancien président de Zodiac Jean-Marc Daillance: à l'exception de Cards Off, les problèmes choisis par les entrepreneurs ont déjà été résolus. Malgré cela, "le dîner a permis de dégager des best practice, une sorte de vademecum de la bonne gestion de ses investisseurs".
Ce choix de trois des entrepreneurs invités (sur quatre), de choisir des cas d'école plutôt que des problèmes actuels, confère un côté un peu masochiste à l'exercice, analyse Bruno Chesnel: «On est toujours en train de se demander si quelqu'un ne va pas trouver une meilleure solution que celle qu'on a adoptée»
Même en ce cas, le brainstorming se révèle utile et les nouveaux contacts promettent d'ouvrir des portes pour l'avenir. «Une soirée définitivement réussie. J'ai déjà deux à trois nouvelles pistes à explorer grâce aux retours donnés par les participants...» s'exclame Denis Gaultier, sur le groupe Linkedin de PME Finance.
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9 novembre 2010
Poser les bases de la relation Entrepreneur/Investisseur
Mardi 16 au soir, Antoine Châtelain, Bruno Chesnel, Denis Gaultier et Jérôme Greggory témoigneront de la manière dont ils ont établi leur relation avec les investisseurs. Les participants au dîner trouveront une fiche pour structurer le débat avec chacun d'eux. Avant-goût en vidéo.
Pour tous, la loi TEPA a été un levier pour l'investissement.
La réduction de cet avantage fiscal de 75% à 50% du montant investi au capital de l'entreprise pourrait réduire son efficacité, s'alarme Denis Gaultier, en désaccord avec le député Nicolas Forissier et bien des investisseurs membres de PMEfinance.Matière à débat pour l'association, dans les mois à venir.
Pour collaborer avec son conseil d'administration, chaque entrepreneur adopte son propre mode de fonctionnement, avec une constante : trouver le bon équilibre dans la transparence des activités.
Après avoir trouvé des investisseurs et structuré le conseil d'administration, arrive la question de la croissance de l'entreprise, externe ou organique.
Financer la croissance externe de son entreprise implique une négociation bien particulière surla valorisation de l'entreprise, que Bruno Chesnel illustre avec vivacité.
Mais pour Jérôme Greggory, l'essentiel réside dans le bien-être de l'entreprise, qui passe avant le compte d'exploitation, le court-termisme et une certaine vision
de l'entreprise.
M.R.
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16 novembre 2010
Premier dîner d'entrepreneurs
Le principe des dîners du groupe "Relations Entrepreneurs/Investisseurs" est simple : réunir à une même table des entrepreneurs et des investisseurs autour de cas concrets.
En élaborant ensemble des solutions aux problèmes proposés, tous apprendront à mieux se connaître, à mieux anticiper les questions, les points importants
et, au final, à mieux préparer les étapes du financement des PME.
Ce premier dîner, le 16 novembre prochain –sur invitation exclusivement– sera consacré à la recherche du «bon» financement: critères, sélection, chausse-trapes... Quatre entrepreneurs viendront exposer et débattre de leur expérience:
Antoine Chatelain - Quelleenergie.fr, site web de conseil en économies d'énergie |
Bruno Chesnel - Renson, |
Denis Gaultier - Cardsoff, solutions de paiement en ligne |
Jérôme Greggory - Delaroux, ébénisterie semi industrielle |
La formule choisie permettra aux participants d'échanger avec chacun d'entre eux.
Le but de PME Finance: trouver des formules efficaces qui proposent à l'entrepreneur une veille pratique, à jour, sur les nouvelles règles de financement de son entreprise, tout en lui permettant de faire vivre son réseau de relations avec les investisseurs et les prestataires potentiels.