Déroulé AEFPME
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Centrale pour la croissance et l’emploi, l'amélioration des conditions de financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) est un enjeu à la fois national et européen. Visant à mieux faire connaître les instruments au service des entrepreneurs et de l’innovation, les Assises sont l'occasion, à quelques jours du Conseil Européen, d'identifier de nouvelles pistes pour améliorer le financement des PME en Europe, en faisant débattre autorités politiques, monétaires, acteurs financiers et chefs d'entreprises
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Modérateur de la journée : Jean Rognetta, président de PME Finance
8h00 Accueil Café
9h00 Lancement des Assises
10h00 Grands groupes et PME : acteurs de l’innovation et de la croissance
Le crédit inter-entreprises constitue, en France, la première source de financement des PME. Sa mobilisation, par le raccourcissement des délais de paiement ou des instruments financiers, constitue donc un enjeu majeur. Mais la relation entre les grands groupes et les PME dépasse de loin les questions de BFR : les groupes industriels prennent conscience de leur intérêt à maintenir autour d’eux un essaim de PME compétitives et innovantes, par les achats et par l’investissement en capital. Comment grands groupes et PME peuvent-ils financer ensemble l’innovation « ouverte » et le développement de l’entrepreneuriat ?
Intervenants: Fleur Pellerin, Gunilla Almgren, Gilles Betthauser, Henri Lachmann, Agnès Lépinay, Yoram Moyal et Xavier Niel.
11h00 Pause café
11h30 Le rôle-clé des banques dans le financement des PME face à la crise financière
Le rôle prépondérant des banques dans le financement des PME-ETI constitue l’une des principales caractéristiques du modèle continental européen. Depuis la crise financière et Bâle III, nombreux sont ceux qui prédisent la désintermédiation des banques au profit de l’émission d’obligations et, en général, du financement par les marchés. Mais il reste à prouver que c’est souhaitable et, de toutes manières, les sommes en jeu semblent trop considérables pour qu’on puisse imaginer une prise de relais suffisante et rapide. Il faut donc imaginer comment articuler le rôle des Etats et de l’Union, via leurs banques publiques, avec les banques privées de manière à éviter un resserrement du crédit trop brutal, qu’il soit dû à une réduction de l’offre ou de la demande, à la réglementation ou à une aversion au risque plus psychologique.
Intervenants: Philippe de Fontaine Vive, Jean-Louis Bancel, Delphine d’Amarzit, Nicolas Dufourcq, Michel Lucas et Gerassimos Thomas.
12h30 Déjeuner à l’invitation de la BEI
14h15 Signature de conventions de garantie, avec le soutien financier de l’Union européenne, entre le FEI (Groupe BEI), Banque Populaire (Groupe BPCE) et la Fédération nationale des SOCAMA
14h45 Financement des PME : quelles initiatives européennes?
Qu’elle soit située dans le Delaware, l’Alabama ou en Californie, le marché du financement d’une PME américaine est unique. Mais aujourd’hui, dans le même marché, pour la même taille d’entreprise, pour la même solidité financière, une PME peut payer un taux d’intérêt de 2% si elle est en Bavière, 7% si elle est en Espagne, en Italie, au Portugal. C’est là l’un des enjeux des débats – souvent très techniques – sur la transmission de la politique monétaire et la fragmentation du marché bancaire. Il y en a d’autres : sans exagération, l’Italie et l’Espagne ont montré que la situation des PME confrontées à un désendettement structurel dans un contexte de politiques publiques contraintes peut devenir tragique. La table-ronde analyse la situation européenne du point de vue des PME et les solutions possibles pour protéger les PME françaises et sortir de la crise celles des pays les plus atteints.
Intervenants: Benoit Coeuré, Philippe de Fontaine Vive, Robert Ophèle, Claire Waysand et Martin Merlin.
15h45 Pause café
16h15 Entrepreneurs-investisseurs et capital-risque, acteurs majeurs du développement des PME
Plus que jamais, le financement de l’innovation devient crucial. Depuis des années, les grands groupes ont pu se doter d’une stratégie numérique, qui modifie progressivement le cœur de leur activité. Mais les PME souffrent du peu de moyens qu’elles peuvent y consacrer. Sans financement, les PME européennes risquent donc de prendre trop tard le virage numérique, condamnant leur compétitivité internationale. De plus, l’Europe se révèle peu fertile en start-ups : le capital-risque, et même le capital-développement apparaissent comme des classes d’actifs déficitaires. En conséquence, le nombre des équipes capables d’investir dans les technologies se réduit rapidement. Comment faire rebondir le financement de l’innovation en Europe ?
Intervenants: Richard Pelly, Christoph Braun, Paul-François Fournier, Bernard Gilly, Diana Saraceni et Sara Wallin.
17h30 Le financement désintermédié : Bourse et obligations
Les grandes tendances du financement des PME convergent toutes vers les marchés financiers. Le financement des ETI par obligations, pour compenser le retrait partiel des banques, dépendra d’eux. Les futurs instruments de titrisation des créances de PME s’échangeront sur eux. Et l’avenir du capital-risque européen repose largement du succès en Bourse de ses start-up, notamment sur les grandes introductions attendues à l’automne. L’ouverture des marchés a produit une multitude de Bourses en Europe : presque trois cents. Mais aucune, jusqu’à présent, qui ait apporté aux entrepreneurs européens les bénéfices de l’émergence aux Etats-Unis, dans les années 1970, d’un « marché junior » : le Nasdaq. Comment construire une Bourse européenne des PME, dotée de suffisamment de liquidité, de profondeur de marché et d’un écosystème d’analystes et d’intermédiaires ? Quel rôle pour les régulateurs européens et nationaux ? Deux conceptions s’affrontent en Europe.
Intervenants: Steven Maijoor, Dominique Cerutti, Philippe Dupont, Denis Lucquin et Xavier Rolet.
18h30 Conclusion