Crédit non bancaire: quelles solutions et quels outils?

12 septembre 2012
 

     «Le développement de canaux non bancaires pour l’allocation de crédits devrait être un objectif de politique publique de premier ordre»: c’est ainsi qu’Olivier Protard, capital-risqueur chez Seventure Partners et administrateur de PME Finance a introduit, lundi soir, le premier dîner-rencontre de la rentrée au Cercle de l’Union Interalliée. En présence de Nicolas Véron, économiste du think tank bruxellois Bruegel et chercheur au Peterson Institute for International Economics, et d'Arnaud Caudoux, directeur général délégué d’Oseo et rapporteur du groupe «Obligations et PME» de PME Finance, les convives ont débattu du resserrement du crédit et des moyens de mettre en place des dispositifs de financement alternatifs à l'adresse des PME.
 

Olivier Protard, capital-risqueur

     La morosité ambiante du secteur économique et financier ne devrait pas se tarir dans les jours qui viennent. Bien au contraire, selon Nicolas Véron, qui voit dans le marasme actuel les conséquences d’une crise politique et institutionnelle majeure.
 

Nicolas Véron, économiste

     Le développement de solutions de financement alternatives est rendu très difficile par l’omniprésence du système bancaire qui freine l’émergence de nouveaux acteurs. Ce qui est d’autant plus regrettable que la rentabilité du crédit est, en France, particulièrement faible et ne permet pas de payer les fonds propres, explique Arnaud Caudoux.
 

Arnaud Caudoux, directeur général délégué d'Oséo

     Le dîner s'est ensuite tenu à huis-clos, garantissant pleine liberté de parole aux intervenants.