PDJ REI
Petits-déjeuner REI
Ont eu lieu:
- 8 mars: Grande distribution, capital-risque et e-commerce: quel financement pour les PME? (voir)
- 23 février: Casino, Partech Int. et Distribeo animeront le prochain petit-déjeuner PME Finance (voir)
- 22 septembre: Comment le FSN aide-t-il au financement des services numériques innovants?
- 19 juillet: Raising money in the US and in France: are US investors easier than Europe's? (voir)
- 07 juin: Comment choisir son investisseur en phase de développement?
- 03 mai: Comment financer l'amorçage de sa société? (voir)
- 15 mars: Comment bâtir un dossier de levée de fonds efficace? (voir)
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8 mars 2012
Grande distribution, capital-risque et e-commerce: quel financement pour les PME?
Les sociétés de la grande distribution sont aujourd'hui prêtes à financer les start-up de e-commerce. C'est le point de vue d'Eliott Reilhac, le cofondateur et directeur général de Distribeo, qui estime que la distribution physique et le commerce dématérialisé convergent progressivement. Aux côtés du directeur de la stratégie du groupe Casino Omri Benayoun et du capital-risqueur Philippe Collombel (Partech International), Eliott Reilhac participait jeudi 8 mars 2012 à un petit-déjeuner du groupe Relations Entrepreneurs et Investisseurs sur le thème des rapports entre le commerce électronique, la grande distribution et le capital-risque.
Prêtes à financer, oui, mais davantage en tant que client qu'en qualité d'investisseur. La grande distribution ne voit pas l'intérêt d'entrer au capital d'une start-up avant que celle-ci n'ait atteint un stade assez avancé de développement. En attendant de franchir ce cap décisif, «il faut garder l’oreille attentive», explique l'entrepreneur.
Eliott Reilhac, la grande distribution est prête à investir |
Philippe Collombel de Partech International résume ce qui lui a plu chez Distribeo et met en perspective cet investissement avec la récente histoire des relations entre les jeunes pousses du e-commerce et la grande distribution. Au départ marquées du sceau de la compétition, ces relations s'inscrivent aujourd'hui à une logique de coopération. Cela permet à Distribeo de traiter avec un groupe comme Casino en même temps qu'avec une marque comme Coca-Cola ou M&M's. Pour faire simple: «si vous voulez avoir du pouvoir sur l’enseigne, il faut by-passer l’enseigne».
Philippe Collombel, la grande distribution et le e-commerce adoptent une logique de coopération |
L’économie numérique n’est pas un secteur marginal. Bien au contraire. Selon les sources, l'e-commerce représenterait entre 3% et 4% du PIB français. La grande distribution doit s’adapter à des modifications en profondeur du comportement des consommateurs. Pour cela, le capital-risque peut devenir un outil de veille. C'est ainsi qu'Edenred a investi dans Partech International:
Philippe Collombel, tous les acteurs luttent pour leurs parts de marché |
Guillaume Caramelle
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23 février 2012
Casino, Partech Int. et Distribeo animeront le prochain petit-déjeuner PME Finance
Grande distribution, e-commerce et capital-risque: quel financement pour les PME? Telle est la question qui réunira une trentaine d’entrepreneurs autour d'un petit-déjeuner débat ce jeudi 8 mars dans les locaux du cabinet Morgan Lewis, à Paris. Animé par un triangle d’acteurs complémentaires - Philippe Collombel (codirecteur de Partech International), Eliott Reilhac (directeur général de Distribeo) et Omri Benayoun (directeur de la stratégie et du plan du groupe Casino) - cet événement sera l'occasion d'échanger sur les enjeux du financement des PME dans un contexte technologique en constante mutation. Eliott Reilhac et Omri Benayoun nous offrent un avant-goût de cette matinée.
Eliott Reilhac relate la genèse et l’évolution de Distribeo, la société qu’il a cofondée en 2009, tout juste diplômé de l’Essec, avec Pierre Maréchal, également issu d’une école de commerce, l’ESCP Europe. Au début consacrée à la commercialisation d’une application mobile d’aide à l’achat de vin, Distribeo a ensuite développé un module plus ludique permettant de transformer le parcours du consommateur dans une grande surface en véritable chasse au trésor. Explications.
Eliott Reilhac présente sa société, Distribeo |
La déferlante de smartphones a rebattu les cartes des activités de commerce. Selon Eliott Reilhac, les sociétés de la grande distribution doivent passer d’un métier d’épicier à celui de gestionnaire de CRM multimédia, sans pour autant disposer des compétences en interne pour s’adapter aux mieux à ces technologies. Comment une société comme Distribeo interagit alors avec les enseignes de la grande distribution ?
La relation entre une société de e-commerce et un groupe de grande distribution |
De la petite entreprise stéphanoise qu’elle était à sa création au 19ème siècle à la multinationale devenue la 35ème capitalisation boursière de la place de Paris, le groupe Casino a parcouru un long chemin. Omri Benayoun, directeur de la stratégie et du plan, nous présente le contexte actuel de la société et ses pistes de prospection.
Omri Benayoun présente le groupe Casino |
Selon Omri Benayoun, la structure verticale de la grande distribution a basculé vers une logique d’écosystème dans lequel les partenariats capitalistiques et commerciaux avec des sociétés de e-commerce sont devenus des leviers de croissance fondamentaux. D’autant que la vente physique de produits non alimentaires a sévèrement pâti du succès du commerce électronique. Il est donc indispensable pour les grandes enseignes d’adapter leur modèle économique à cette nouvelle donne technologique.
La grande distribution face à la généralisation du commerce en ligne |
Guillaume Caramelle
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19 juillet 2011
Raising money in the US and in France:
are US investors easier than Europe's ?
Profitant de la présence à Paris de Jack Bays, fondateur du réseau californien de business angels Keiretsu, et de Steve Goodman, qui a fondé il y a dix-sept ans le département Emerging Business & Technology du cabinet d'avocats Morgan Lewis, Olivier Edwards et le groupe REI leur ont proposé de partager leur expérience avec les membres de PME Finance. Le conseil qu'ils donnent aux entrepreneurs est clair: un investissement outre-Atlantique doit être réfléchi comme une véritable implantation sur le territoire.
Jack Bays présente Keiretsu. |
Pour de nombreux Français, l'Amérique fait rêver. «En France, quand on prend un risque, on est mort», déplore par exemple Patrick Roynette (IRTS). Au-delà de l'ampleur des moyens dégagés, les Etats-Unis sont souvent un passage obligé, notamment pour les professionnels de l'Internet: «Malgré l'émergence de New-York dans le capital-risque, si vous n'êtes pas dans Silicon Valley, vous êtes juste hors compétition», reconnaît Steve Goodman.
Jean Rognetta (PME Finance) et Steve Goodman (Morgan Lewis) |
Mais le départ outre-Atlantique reste très difficile pour les entreprises comme pour les investisseurs. Faut-il être américain pour réussir aux Etats-Unis? L'implantation, en tout cas, doit être le fruit d'une vraie réflexion stratégique. Steve Goodman et Olivier Edwards (Morgan Lewis) sont très clairs: une firme ne doit pas partir en Amérique seulement pour lever des fonds. Il faut viser un marché américain, et un marché de taille. «Si vous cherchez juste de l'argent, les investisseurs américains sont déjà présents en Europe», rappelle Olivier Protard (Seventure Partners). Mais il ne s'agit pas non plus de vouloir tout tout de suite; l'investisseur doit souvent modérer les appétits d'une jeune génération trop impatiente.
A droite : Olivier Protard, Seventure Partners |
Deuxième condition nécessaire: trouver de bons partenaires sur place-private equity ou business angels, si possible les deux. Pour les motiver, il faut créer un véritable «centre d'action» et relocaliser son siège aux Etats-Unis. Une implantation en Amérique ne peut pas être un simple investissement, ce doit être un véritable départ - la gestion de deux sites est souvent trop difficile pour une PME qui démarre. Olivier Protard rappelle aussi le rôle des hommes d'expérience pour représenter la société: «Il faut choisir quelqu'un que les partenaires vont avoir envie de rencontrer, qui va partager son expérience, sa vision des choses».
Les intervenants ont alors inversé la perspective: comment s'en sortent les investisseurs américains débarqués en territoire français? Pour Patrick Roynette, la présence de l'Etat à tous les niveaux peut déconcerter nos partenaires d'outre-Atlantique. «En France, il faut travailler en sens inverse»: la PME doit d'abord passer par l'incontournable levier public d'Oséo et des outils de CDC.
Jack Bays (Keiretsu) et Patrick Roynette (IRTS) |
Au final, il ne faut pas trop accuser les oppositions entre les deux pays: «il y a plus de différences entre la West Coast et l'East Coast qu'entre la West Coast et la France», plaisante Steve Goodman. Les Etats-Unis sont d'abord une terre de diversité. Il n'y a pas que la Silicon Valley, et New York est devenu le nouveau centre du média numérique; mais les deux zones d'activité américaines ont des fonctionnements très différents en matière de représentation, de droit de veto, qu'il faut aussi prendre en compte pour une implantation.
Bastien Charbouillot
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3 mai 2011
Comment financer l'amorçage de sa société?
Le petit-déjeuner de travail organisé par le groupe relation entrepreneur/investisseur sur le thème de l'amorçage est arrivé en pleine actualité. La Commission Européenne a en effet répondu avec faveur à la demande du gouvernement français de pouvoir investir le Fonds national d'amorçage (FNA) en s’exemptant de la règle qui veut qu’un euro d’investissement public soit accompagné, au minimum, d’un euro d’investissement privé.
Les 400 millions d’euros prévus pour le FNA représentent une bouée de sauvetage très attendue par la plupart des professionnels de l’amorçage (business angels, capital-risqueurs, organismes de valorisation...). Un quart devrait être consacré à la maturation de projets de recherche et le reste à 10 à 20 fonds d'amorçage, choisis parmi la quarantaine de projets proposés.
La Caisse des Dépôts, qui pilotera le FNA, se trouve face à une question délicate. D'après les participants, on relève sur le segment de l'amorçage, en 2010 :
– 65 millions d’euros investis par les réseaux de France Angels;
– 30 millions à 50 millions d’euros investis par les fonds d’amorçage et de capital-risque. Certains financements par des particuliers échappent à la mesure, mais un fonds de la taille du FNA a certainement la capacité à déséquilibrer le marché. Certains professionnels, comme le président de CEA Investissements Régis Saleur, s'en sont inquiétés pendant le petit-déjeuner. Celui-ci a débuté par l'intervention de Franck Delorme, président du club d'investisseurs Seed4Soft et membre de PME Finance. Une introduction théorique, mais sur des questions très concrètes:
- Quelles sont les étapes du financement?
- Qui sont les business angels?
- Où trouver des fonds en amorçage?
- Quel est l'intérêt de combiner les deux?
Franck Delorme poursuit sa présentation du sujet en évoquant l'évolution du contexte (multiplication des fonds et des business angels, loi Tepa, réforme de l'ISF...) et les aspects juridiques du financement en amorçage (type d'actions, syndication...).
La théorie est soumise aux remarques des participants, dont celles de Régis Saleur, qui dirige le fonds corporate venture CEA Investissement et de Patrick Hannedouche, président et créateur de la société Juste à temps. CEA Investissement est le leader de l'amorçage en France en termes de nombre de deals par an (8 à 10 en moyenne).
Christophe Pied vient apporter un exemple concret aux échanges en présentant sa société Carré de Boeuf : une entreprise de vente de viande haut de gamme en ligne. Avec son associé Laurent Delaunay, ils sont partis du constat que le web reste peu utilisé pour acheter de l'alimentaire. Pourtant, la viande représente le quart du marché de l'alimentaire. La start up a été financée en amorçage par les fonds FA Dièse et Paris business angels. Les dirigeants visent six millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici trois ans.
Petit dejeuner du 3 mai 2011 financement de l'amorçage
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15 mars 2011
Petit déjeuner de travail : comment constituer un dossier efficace pour attirer des investisseurs?
Deux membres fondateurs de PME Finance - Amélie Faure et Fadwa Sube - établissent une méthodologie pour bâtir un dossier de levée de fonds efficace.
Bruno Lo-Ré, président fondateur de Maintag, a apporté son témoignage et son expérience pour illustrer ces conseils d'exemples concrets:
Télécharger la présentation du petit-déjeuner
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M.R